Raisons de Croire
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APOLOGIA
Ce mot grec qui signifie « une défense » est à l’origine du terme apologétique, une branche de la théologie chrétienne qui cherche à fournir une justification rationnelle à la foi.
L’apologétique chrétienne est née en même temps que le christianisme lui-même : les apôtres se sont évidemment servi d’arguments persuasifs lors de l’évangélisation des non-croyants dans le contexte hostile du premier siècle, où judaïsme rabbinique, gnosticisme, paganisme et culture hellénistique se côtoyaient.
Parmi les apologètes les plus influents au cours de l’histoire, on peut citer :
Selon ce dernier, l’apologétique joue trois rôles principaux : façonner la culture, fortifier les croyants et évangéliser les non-croyants. Dans une France contemporaine sécularisée et sceptique, fière de son héritage révolutionnaire et laïque, on ne peut que lamenter le triste état de la foi chrétienne de cette ancienne « fille aînée de l’Église » : selon l’Insee, un Français sur deux se déclare sans religion.
Mais il ne faut pas désespérer – au contraire. L’influence de la philosophie des lumières, avec son « triomphe de la raison sur la foi » a paradoxalement ouvert la voie à l’approche apologétique, dont la logique et la raison devraient lui permettre d’être reçue et entendue par un peuple qui apprécie l’esprit et la pensée. Comme l’a dit Jésus, « Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » –Matthieu 11:15
L’apologétique chrétienne est née en même temps que le christianisme lui-même : les apôtres se sont évidemment servi d’arguments persuasifs lors de l’évangélisation des non-croyants dans le contexte hostile du premier siècle, où judaïsme rabbinique, gnosticisme, paganisme et culture hellénistique se côtoyaient.
Parmi les apologètes les plus influents au cours de l’histoire, on peut citer :
- Justin Martyr (v. 100-165)
- Origène (v. 185-254)
- Augustin d’Hippone (354-430)
- Anselme de Cantorbéry (1033-1109)
- Thomas d’Aquin (1225-1274)
- Martin Luther (1483-1546)
- Jean Calvin (1509-1564)
- Blaise Pascal (1623-1662)
- William Paley (1743-1805)
- Søren Kierkegaard (1813-1855)
- Fiodor Dostoïevski (1821-1881)
- G. K. Chesterton (1874-1936)
- Karl Barth (1886-1968)
- C. S. Lewis (1898-1963)
- Francis Schaeffer (1912-1984)
- Norman Geisler (1932-2019)
- Alvin Plantinga (1932-)
- William Lane Craig (1949-)
Selon ce dernier, l’apologétique joue trois rôles principaux : façonner la culture, fortifier les croyants et évangéliser les non-croyants. Dans une France contemporaine sécularisée et sceptique, fière de son héritage révolutionnaire et laïque, on ne peut que lamenter le triste état de la foi chrétienne de cette ancienne « fille aînée de l’Église » : selon l’Insee, un Français sur deux se déclare sans religion.
Mais il ne faut pas désespérer – au contraire. L’influence de la philosophie des lumières, avec son « triomphe de la raison sur la foi » a paradoxalement ouvert la voie à l’approche apologétique, dont la logique et la raison devraient lui permettre d’être reçue et entendue par un peuple qui apprécie l’esprit et la pensée. Comme l’a dit Jésus, « Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » –Matthieu 11:15
« Socrate a dit, “Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue.” Il aurait sûrement été d’accord pour ajouter que la croyance sans examen ne vaut pas la peine d’être crue. Il incombe donc aux chrétiens de donner la raison de leur espérance. Cela fait partie du grand commandement d’aimer Dieu de tout notre esprit, ainsi que notre cœur et notre âme (Matthieu 22:36-37). »
Norman Geisler, The Need for Apologetics