Raisons de Croire
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Questions et objections
Quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
Luc 11:10
Luc 11:10
QUESTIONS & OBJECTIONS
Stephen Hawking a dit que l’univers s’était créé tout seul !
Cherchant à éviter les implications théologiques de la conclusion de l’argument cosmologique, certaines personnes, dont Stephen Hawking, ont postulé que l’univers s’était créé tout seul. Mais, malgré la renommée de ces personnes, leur postulat est un non-sens absolu qui reviendrait à dire que le créateur (l’univers) est aussi la création (l’univers). Or, cela est impossible : X ne peut pas créer X car pour cela il faudrait que X existe avant d’exister.
Il est inutile de nuancer l’argument en disant que ce sont les lois naturelles, telle que la loi universelle de la gravitation, qui sont à l’origine de l’univers. Pourquoi ? Outre le problème de savoir qui est le créateur de la loi supposée être créatrice, il y a le fait qu’une loi régit, elle ne crée pas. Comme l’a dit John Lennox, apologète chrétien et grand professeur de mathématiques à l’université d’Oxford :
« Les lois de la nature ne nous expliquent pas le monde. Elles décrivent ses régularités. Non seulement cela, mais les lois de la nature ne causent rien, et donc elles ne créent rien ».
Une contestation similaire consiste à proposer une création spontanée : l’univers est venu à l’existence à partir de rien. Mais en plus d’être métaphysiquement absurde, cette proposition contredit le Principe de Raison Suffisante à savoir tout ce qui existe doit avoir une explication de son existence. D’ailleurs, nous ne pouvons qu’en être heureux, puisqu’un monde dans lequel n’importe quel objet pourrait apparaître spontanément à n’importe quel moment serait infernal !
Cherchant à éviter les implications théologiques de la conclusion de l’argument cosmologique, certaines personnes, dont Stephen Hawking, ont postulé que l’univers s’était créé tout seul. Mais, malgré la renommée de ces personnes, leur postulat est un non-sens absolu qui reviendrait à dire que le créateur (l’univers) est aussi la création (l’univers). Or, cela est impossible : X ne peut pas créer X car pour cela il faudrait que X existe avant d’exister.
Il est inutile de nuancer l’argument en disant que ce sont les lois naturelles, telle que la loi universelle de la gravitation, qui sont à l’origine de l’univers. Pourquoi ? Outre le problème de savoir qui est le créateur de la loi supposée être créatrice, il y a le fait qu’une loi régit, elle ne crée pas. Comme l’a dit John Lennox, apologète chrétien et grand professeur de mathématiques à l’université d’Oxford :
« Les lois de la nature ne nous expliquent pas le monde. Elles décrivent ses régularités. Non seulement cela, mais les lois de la nature ne causent rien, et donc elles ne créent rien ».
Une contestation similaire consiste à proposer une création spontanée : l’univers est venu à l’existence à partir de rien. Mais en plus d’être métaphysiquement absurde, cette proposition contredit le Principe de Raison Suffisante à savoir tout ce qui existe doit avoir une explication de son existence. D’ailleurs, nous ne pouvons qu’en être heureux, puisqu’un monde dans lequel n’importe quel objet pourrait apparaître spontanément à n’importe quel moment serait infernal !
Si tout ce qui existe a une cause, alors quelle est la cause de Dieu ?
L’argument cosmologique du Kalam dit que tout ce qui COMMENCE à exister a une cause. Or, Dieu est éternel. Il n’a donc jamais commencé à exister. Il n’a donc aucune cause. Dieu est le « Premier moteur immuable ».
Notons au passage que les athées n’ont aucun problème à croire en un univers éternel, mais ne peuvent accepter un Dieu éternel. Pourquoi ?
Les non-croyants peuvent être de bonnes personnes et mener une vie morale !
Bien évidemment ! Chaque être humain possède une conscience et connaît naturellement le bien et le mal. L’apôtre Paul a écrit :
« Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes » (Romains 2 :14-16). Cependant, reconnaître que la moralité objective existe n’est pas la même chose que d’expliquer pourquoi elle existe.
Selon l’argument moral, l’existence des valeurs et obligations moraux objectifs est une preuve de l’existence de Dieu. En tant que paradigme de la bonté, la nature de Dieu est le fondement même des valeurs et des devoirs moraux objectifs. Les alternatives athées proposant « le bien-être des créatures conscientes » ou « l’épanouissement humain » comme base de la moralité objective sont insuffisantes, car « le bien-être » ou « l’épanouissement » sont subjectifs et variables. Or, comment faire confiance aux principes éthiques et moraux s’ils ne sont pas ancrés dans un fondement transcendant ? Une norme morale objective et immuable exige une autorité morale objective et immuable pour à la fois définir la norme et l’appliquer.
Le conditionnement sociobiologique et l’évolution peuvent-ils expliquer notre croyance en l’existence de valeurs morales ?
Ne commettons pas le sophisme génétique consistant à falsifier une croyance en se focalisant sur la manière dont elle a été adoptée. La question n’est pas de savoir comment nous en sommes venus à croire à l’existence de valeurs morales. La question est de savoir si elles existent. Et comme le démontre habilement l’argument moral, ces valeurs existent bel et bien.
Mais de toute façon, l’évolution, animée par la perpétuation de l’espèce et la lutte pour la survie, n’est clairement pas en mesure d’expliquer notre croyance en l’existence de valeurs morales. Il suffit d’observer que les valeurs et devoirs moraux vont souvent à l’encontre de toute notion de la « survie du plus apte », par exemple courir vers le danger plutôt que de s’en éloigner. Et même si certaines espèces peuvent exhiber un comportement coopératif, est-il justifiable d’en déduire que la moralité n’est qu’une aide à la survie ? Certainement pas.
Enfin et surtout, si nos croyances morales ont été déterminées par un conditionnement sociobiologique, ou ont été choisies par l’évolution uniquement pour leur valeur de survie, alors pourquoi faire confiance en n’importe quelle autre croyance, y compris la croyance au matérialisme ?
Si un Dieu tout-puissant et tout-aimant existe, alors pourquoi le mal et la souffrance existent-ils ?
L’argument moral met en exergue le fait que l’existence même du mal est la preuve que Dieu existe : Dieu est le paradigme de la bonté et le fondement du Bien, et le mal n’existe qu’en comparaison avec le Bien. Autrement dit, il ne peut y avoir d’ombre sans lumière. Sans Dieu, comment différencier le mal du bien ? Sans boussole, comment reconnaitre le bon chemin ?
Dieu est l’être le plus grand qui se puisse concevoir. Mais même un Dieu tout-puissant et tout-aimant peut avoir des raisons impérieuses pour laisser la souffrance exister. Pour n’en citer que quelques-unes :
- Le libre arbitre : l’amour ne peut être forcé. Pour que nous puissions être capables d’aimer Dieu véritablement, nous devons avoir le libre arbitre, ce qui signifie que nous avons la liberté de choisir de faire le bien ou le mal. Selon la célèbre « défense par le libre arbitre » formulée par Alvin Plantinga, un monde contenant des créatures qui sont libres de faire des choix moraux est plus précieux, toutes choses étant égales par ailleurs, qu’un monde libre du mal.
- Développement de l’âme : la souffrance est à la fois temporaire et transformable en un bien plus grand que notre perspective limitée nous permet d’imaginer. « Dieu travaille toujours à tirer le bien du mal […] Dieu travaille à construire des âmes qui connaissent la miséricorde et l’espérance nouvelle, qui découvrent ce que c’est que d’être des héros pour les autres, qui apprennent à aimer quand c’est difficile, qui comprennent le pardon [et] qui peuvent travailler avec les autres – et Dieu – pour restaurer un royaume brisé. » – Joshua Rasmussen, How Reason Can Lead to God
- La guerre spirituelle : Satan et d’autres puissances déchues sont responsables de l’état corrompu de la création, c’est à dire du mal naturel. « Il n’existe pas de terrain neutre dans l’univers : chaque centimètre carré, chaque fraction de seconde, est revendiquée par Dieu ou par Satan. » – C. S. Lewis, Christian Reflections
Mais quelle que soit la raison de l’existence du mal, Dieu est notre seule espérance face à la souffrance, car si Dieu n’existe pas, cela veut dire que nous sommes seuls dans un monde rempli de douleur gratuite et inexpiable. Il n’y a aucun moyen de donner un sens réel à la souffrance en dehors de Dieu.
Vu à travers le prisme de la souffrance, le christianisme jette une lumière entièrement nouvelle sur la question de l’existence du mal :
Le sens de la vie
Le but principal de la vie se révèle être non pas le bonheur, mais la connaissance de Dieu. Puisque l’humanité est dans un état de rébellion contre Dieu, la souffrance est exactement ce à quoi nous devrions attendre !
Le sens de la souffrance
La souffrance est souvent un catalyseur de la foi en Dieu, dont la flamme brille d’autant plus fort que la nuit est sombre.
Le paradoxe de la persécution
Le christianisme croît le plus rapidement précisément dans les pays qui ont enduré de grandes souffrances. Selon l’apôtre Paul, « Là où le péché abonde, la grâce surabonde » (Romains 5:20).
Dieu de douleur
Jésus-Christ est la réponse ultime de Dieu fâce à la souffrance et à la mort. Jésus, le rayonnement de la gloire de Dieu et l’expression parfaite de son être (Hébreux 1:3) nous révèle que Dieu n’est pas une divinité froide et distante, mais un Père aimant qui vient dans notre douleur, nous tend les bras et nous demande de lui faire confiance. « Jésus n’a pas souffert pour que nous ne souffrions pas. Il a souffert pour que quand nous souffrons, cela nous fasse devenir comme lui. » – Timothy Keller
Le christianisme ne peut pas être le seul chemin vers Dieu !
La gloire et la majesté de Dieu ont toujours été clairement montrées à toute l’humanité : « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20).
Malgré cela, chaque génération s’est détournée de Dieu : « Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1:21).
Mais plutôt que de nous abandonner à notre triste sort, Dieu nous a donné son Fils unique, que nous puissions trouver la rédemption non pas par nos œuvres mais par la simple foi en lui : « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:17).
Le salut par la foi en Christ est un don de miséricorde totalement immérité offert à un peuple rebelle noyé dans le péché et condamné à la mort spirituelle et corporelle. Devons-nous rejeter notre propre sauvetage par Dieu car nous trouvons ses méthodes injustes ? Est-ce à nous de décider comment Dieu devrait gérer l’univers ? Est-ce au secouru d’expliquer au secoureur comment faire ? Comme l’a dit Job face à l’Éternel : « Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas » (Job 42:3).
Dieu nous aime tous au-delà de l’imaginable. Sa volonté est que tout le monde soit réconcilié avec lui. Mais il ne nous forcera jamais la main. Il nous aime trop pour cela : « [Dieu] veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2:4-6).
Quel est le destin des gens qui n’entendent jamais l’Évangile ?
La Bible nous confirme que Dieu, dans sa bonté et sa providence, a inscrit l’éternité dans nos cœurs à tous (« Il fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité » – Ecclésiaste 3:11). Dieu a également toujours facilité notre recherche de lui tout en respectant notre libre arbitre (« D’un seul être il a fait toutes les nations des humains, pour que ceux-ci habitent sur toute la surface de la terre, dans les temps fixés et les limites qu’il a institués, afin qu’ils cherchent Dieu, si tant est qu’on puisse le trouver en tâtonnant. Pourtant il n’est pas loin de chacun de nous, car c’est en lui que nous vivons, que nous nous mouvons et que nous sommes » – Actes 17:26-27).
Jésus nous promet que ceux qui le cherchent le trouveront : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe » (Matthieu 7:7-8).
Peut-on chercher Jésus sans avoir entendu l’Évangile ? Oui. « L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur» (1 Samuel 16 :7). Dieu connait toutes nos pensées et tous nos secrets. Il sait parfaitement reconnaître les âmes qui ont soif de la Vérité et il ne refusera jamais son amour à l’un de ses enfants qui cherche honnêtement à le connaître. Il suffit de contempler l’Ancien Testament et ses nombreux personnages que Dieu a jugé justes bien avant l’incarnation de Jésus. Abraham est un excellent exemple :
« Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham. Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ! Ainsi, ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant » (Galates 3:6-9).
Jésus lui-même, lors de sa venue à la synagogue de sa ville d’enfance, Nazareth, a fameusement cité deux païens comme étant des illustrations exemplaires de la foi et la fidélité que Dieu désire de nous : Naaman le Syrien et Sarepta la veuve de Sidon. La congrégation juive l’a extrêmement mal pris, pensant que, en tant que peuple élu, le royaume de Dieu leur appartenait exclusivement : « Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent ces choses. Et s’étant levés, ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de le précipiter en bas. Mais Jésus, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:28-30).
De ce côté de l’éternité nous ne pouvons savoir avec certitude comment Dieu jugera ceux qui meurent sans avoir entendu l’Évangile. Mais nous pouvons tout à fait savoir avec certitude que Jésus-Christ est la porte et que nul ne vient au Père que par lui (Jean 10:9 ; Jean 14:6). Nous savons aussi que Dieu est le juge parfait et que chacun sera jugé selon sa réponse à la lumière qui lui a été révélée (Romains 2:12-29).
Lors de son Ascension, Jésus a donné à ses disciples la Grande Commission : de partager l’Évangile jusqu’aux confins de la terre. Si vous croyez à l’Évangile, que pouvez-vous faire aujourd’hui pour le faire connaitre aux autres ?
Comment un bon Dieu peut-il envoyer quelqu’un en enfer ?
D’abord, pour comprendre ce que c’est que l’enfer, il faut consulter la Bible plutôt que les œuvres de Dante, Milton ou Bosch. La Bible décrit l’enfer comme un « tourment » et non comme une « torture ». Ce tourment n’est autre chose que l’angoisse d’être séparé à jamais d’avec Dieu, ce qui est le résultat ultime du rejet obstiné et persistant de tous ceux qui ne veulent pas de lui. Avant de conclure que Dieu est injuste, considérez ceci : après la mort, il y a deux possibilités. Soit l’éternité auprès de Dieu (le paradis), soit l’éternité loin de Dieu (l’enfer). Ceux qui ont fui les avances de Dieu tout au long de leur vie montrent clairement qu’ils ne souhaitent pas passer ne serait-ce qu’une seconde avec lui, et encore moins toute l’éternité.
La Bible ne peut être plus claire sur le fait que Dieu ne prend aucun plaisir à envoyer qui que ce soit en enfer : «Aussi vrai que je suis vivant, le Seigneur, l’Éternel, le déclare, je ne prends aucun plaisir à la mort du méchant, mais je désire qu’il abandonne sa mauvaise conduite et qu’il vive. Détournez-vous, détournez-vous donc de votre mauvaise conduite ! Pourquoi devriez-vous mourir?» (Ézéchiel 33:11).
Néanmoins, Dieu ne forcera jamais personne à l’aimer car l’amour contraint et forcé n’est pas l’amour – c’est tout l’enjeu du libre arbitre. Jésus dit, « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20). Dieu nous donne la liberté de choisir d’ouvrir la porte ou non. Dans sa magistrale Épître aux Romains, l’apôtre Paul résume la condition humaine et le don immérité de la délivrance que nous offre Dieu par sa grâce et son amour :
Romains 3:22-26 |
« Dieu déclare les hommes justes par leur foi en Jésus-Christ, et cela s’applique à tous ceux qui croient, car il n’y a pas de différence entre les hommes. Tous ont péché, en effet, et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont déclarés justes par sa grâce ; c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a offert comme une victime destinée à expier les péchés, pour ceux qui croient en son sacrifice. Dieu montre ainsi qu’il est juste parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis autrefois, au temps de sa patience. Il montre aussi qu’il est juste dans le temps présent : il est juste tout en déclarant juste celui qui croit en Jésus. » |
Dans son livre Le Grand Divorce, C. S. Lewis écrit : « En somme, il n’y a que deux sortes de gens : ceux qui disent à Dieu “Que Ta volonté soit faite” et ceux auxquels finalement Dieu dit “Que Ta volonté soit faite.” Tous ceux qui sont en enfer y sont parce qu’ils l’ont choisi. Sans ce choix personnel, il ne pourrait y avoir d’enfer. La joie n’échappera à aucune âme qui la désire avec honnêteté et constance. Ceux qui cherchent trouvent. On ouvre à celui qui frappe. »
Si aucun péché ne mérite une punition éternelle, mais l’enfer est pourtant éternel, c’est que le nombre de péchés à punir est éternel. Comment est-ce possible ? Selon William Lane Craig, « Aussi longtemps que les personnes en enfer continuent à détester et à rejeter Dieu, ils continuent à pécher, donc à augmenter leur culpabilité et donc à multiplier leur punition. Dans un sens, on peut dire que l’enfer s’auto-perpétue. Dans ce cas, chaque péché a une punition finie, mais parce que le péché continue éternellement, il en est de même pour la punition ».
Nous pouvons donc conclure, comme C. S. Lewis, que les portes de l’enfer sont verrouillées de l’intérieur.
NB : Il y a d’autres points de vue sur l’enfer non évoqués ici mais qui méritent votre considération, comme la notion que le but ultime de l’enfer n’est pas la punition mais la purification, ou que ce n’est pas le tourment éternel mais l’annihilation tout court qui attend le condamné.
Si aucun péché ne mérite une punition éternelle, mais l’enfer est pourtant éternel, c’est que le nombre de péchés à punir est éternel. Comment est-ce possible ? Selon William Lane Craig, « Aussi longtemps que les personnes en enfer continuent à détester et à rejeter Dieu, ils continuent à pécher, donc à augmenter leur culpabilité et donc à multiplier leur punition. Dans un sens, on peut dire que l’enfer s’auto-perpétue. Dans ce cas, chaque péché a une punition finie, mais parce que le péché continue éternellement, il en est de même pour la punition ».
Nous pouvons donc conclure, comme C. S. Lewis, que les portes de l’enfer sont verrouillées de l’intérieur.
NB : Il y a d’autres points de vue sur l’enfer non évoqués ici mais qui méritent votre considération, comme la notion que le but ultime de l’enfer n’est pas la punition mais la purification, ou que ce n’est pas le tourment éternel mais l’annihilation tout court qui attend le condamné.