Raisons de Croire
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Jésus de nazareth
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3:16
afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3:16
JESUS DE NAZARETH
Qui est Jésus ?
Une Vie Solitaire
James Allan Francis (1864-1928)
Voici un homme qui est né dans un village obscur,
l’enfant d’une paysanne.
Il a grandi dans un autre village obscur,
où il a travaillé comme charpentier
jusqu’à l’âge de trente ans.
Ensuite pendant trois ans il était un prédicateur itinérant.
Il n’a jamais écrit de livre.
Il n’a jamais exercé de mandat politique.
Il n’a jamais possédé de maison.
Il n’a jamais fondé de famille.
Il n’est jamais allé à l’université.
Il n’a jamais vécu dans une grande ville.
Il n’a jamais voyagé plus de trois cents kilomètres
de l’endroit où il est né.
Il n’a fait aucune de ces choses qui sont habituellement associées à la grandeur.
Il n’avait d’autre référence que lui-même.
Encore jeune homme, l’opinion publique s’est retournée contre lui.
Ses amis l’ont abandonné.
L’un d’entre eux l’a nié.
Il a été livré à ses ennemis.
Il a subi la moquerie d’un procès.
Il a été cloué à une croix entre deux brigands.
Tandis qu’il mourrait, ses bourreaux ont tiré au sort ses vêtements,
le seul bien qu’il possédait sur terre.
Quand il était mort, il a été descendu de sa croix et mis dans une tombe prêtée,
grâce à la pitié d’un ami.
[Vingt] longs siècles se sont écoulés
et aujourd’hui il est la figure centrale de la race humaine ;
le chef des progrès de l’humanité.
Toutes les armées qui ont jamais marché
toutes les marines qui ont jamais navigué
tous les parlements qui ont jamais siégé,
tous les rois qui ont jamais régné,
mis ensemble,
n’ont influencé la vie humaine sur cette terre
autant que cette seule Vie Solitaire.
Où trouver des renseignements sur la vie de Jésus ?
Les 27 livres individuels qui ensemble composent le Nouveau Testament, ainsi qu’un éventail de sources extra bibliques témoignent de la vie, le ministère, la mort et la résurrection de cet homme extraordinaire, si toutefois il faut l’appeler un homme.
Un éventail de sources extra bibliques
Selon le théologien et spécialiste du Nouveau Testament Gary Habermas, au moins 39 anciennes sources extra bibliques, dont 17 non-chrétiennes, témoignent de plus de 100 détails sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus.
Selon l’apologète Frank Turek, des témoignages datant de moins de 150 ans après la mort de Jésus, par exemple Flavius Josèphe, Tacite, Suétone et Pline le Jeune, confirment ce que l’on trouve dans le Nouveau Testament :
Les documents qui composent le Nouveau Testament
À l’origine, il n’y avait pas de « Nouveau Testament », seulement des documents distincts écrits au premier siècle. Clément de Rome fait référence à au moins huit des futurs livres du Nouveau Testament dans ses écrits (95 après J-C), tandis que Polycarpe, un disciple de l’apôtre Jean, reconnaît 15 livres (108 après J-C).
Le canon de Muratori (vers 170 après J-C) énumère 22 des 27 livres du Nouveau Testament déjà considérés comme canoniques. Cela signifie que, à moins de 150 ans de la résurrection de Jésus, l’essentiel du futur Nouveau Testament faisait autorité auprès des premiers chrétiens.
Lorsque le Nouveau Testament a été compilé à la fin du quatrième siècle, l’église a choisi seulement les sources les plus anciennes,celles les plus proches de Jésus et des disciples originaux, laissant de côté les Évangiles apocryphes du deuxième siècle (par exemple, les « Évangiles » de Thomas, de Pierre, de Philippe, etc.).
Comment savoir si le Nouveau Testament est fiable ?
William Lane Craig donne cinq raisons de croire en la fiabilité du Nouveau Testament :
Les influences légendaires n’ont pas eu le temps de supplanter les faits historiques
Ceux qui disent que le Nouveau Testament n’est pas crédible à cause de son âge ignorent un point essentiel : l’écart de temps clé n’est pas l’écart entre la rédaction des documents et aujourd’hui ; c’est l’écart entre la rédaction des documents et les événements dont ils témoignent. Et là le Nouveau Testament n’a rien à envier aux plus grands récits historiques, y compris ceux de nos jours. Feriez-vous confiance à un livre d’histoire sur la deuxième guerre mondiale écrit en 1985 ? Certainement. Alors vous devriez faire tout autant au sujet du Nouveau Testament : la plupart de nos sources primaires pour la vie de Jésus ont été écrites avant l’an 70, soit 40 ans après sa résurrection. Les épîtres de Paul ont été écrites à partir de l’an 48, à la suite de sa conversion vers l’an 33. Sa première lettre aux Corinthiens, écrite vers l’an 53, cite l’Évangile selon Luc (1 Corinthiens 11:23–26). L’Évangile selon Luc s’appuie sur ceux de Matthieu et de Marc comme sources, les situant encore plus tôt.
D’après Frank Turek (Stealing from God), le livre des Actes des Apôtres a été écrit au plus tard en 62 après J-C. Comment peut-on le savoir ? Parce que ce livre raconte la suite de la vie des apôtres après la résurrection de Jésus et raconte dans le détail le ministère de Paul. Or, il se termine avec l’assignation à résidence de Paul à Rome vers l’an 60-62. Il ne mentionne pas sa mort, ni celle de Pierre en l’an 64, ni celle de Jacques le demi-frère de Jésus en l’an 62 (mais il mentionne celle de l’apôtre Jacques le Majeur en l’an 44 et celle du disciple Étienne en l’an 33).
À titre de comparaison, les premières biographies d’Alexandre le Grand datent de 400 ans après sa mort, pourtant les historiens classiques les considèrent comme dignes de confiance. Les légendes sur Alexandre ne sont apparues qu’après plusieurs siècles, ce qui montre que les légendes mettent un temps considérable à remplacer l’histoire réelle.
Les Évangiles ne sont pas analogues aux contes populaires ni aux légendes urbaines
Les récits évangéliques concernent des personnes réelles, des événements réels et des lieux réels. Plus de 30 personnes mentionnées dans les documents du Nouveau Testament ont été vérifiées par des écrivains anciens non-chrétiens et validées par des découvertes archéologiques. Depuis la parution en 2006 du livre Jesus and the Eyewitnesses écrit par le bibliste et théologien Richard Bauckham, un véritable changement de paradigme s’est opéré au sein de la recherche biblique : au lieu de la vue consensuelle selon laquelle les traditions concernant Jésus avaient été conservées et transmises de façon anonyme jusqu’à la rédaction des Évangiles, le livre affirme que, au contraire, les Évangiles sont basées très étroitement sur les expériences vécues de témoins oculaires connus et souvent nommés.
Nous avons beaucoup plus d’informations historiques sur Jésus provenant de sources anciennes que nous n’en avons pour la plupart des grandes figures de l’antiquité, y compris l’empereur romain Tibériade, la personne la plus célèbre du monde à la même époque que Jésus. Avoir même un Évangile écrit sur un simple prédicateur galiléen avec un ministère de trois ans serait assez surprenant, pourtant nous avons quatre Évangiles indépendants, en plus des 23 autres livres du Nouveau Testament.
La transmission juive des traditions sacrées était très développée et fiable
Le taux d’alphabétisation du monde antique était très faible et l’Israël du 1er siècle après J-C n’était pas une exception. Néanmoins, le peuple juif avait une longue et riche tradition orale et était habitué à mémoriser et à conserver de longs passages des Écritures dès le plus jeune âge. De la même façon, les premiers chrétiens ont résumé leurs croyances sous la forme de crédos qui pouvaient être facilement mémorisés et partagés.
Les premiers crédos chrétiens établissent les faits fondamentaux de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus dans un format court et mémorable. Ils sont antérieurs aux livres du Nouveau Testament et sont souvent cités dans les lettres de Paul. Selon Gary Habermas, les crédos sont extrêmement précoces (avant la conversion de Paul en 33-34 après J-C). Certaines datent de seulement quelques années, voire quelques mois, de la crucifixion.
Exemples : 1 Corinthiens 15:3-7 ; 1 Corinthiens 11:23-29 ; 1 Corinthiens 8:6; Actes 2:22-36 ; Romains 1:3-4 ; Romains 4:25 ; Romains 10:9 ; Philippiens 2:6-11 ; Hébreux 1:3 ; 1 Timothée 3:16 ; 2 Timothée 14:11-13.
1 Corinthiens 15:3-7
Car je vous ai communiqué avant toutes choses ce que j’ai aussi reçu,
que Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures,
et qu’il a été enseveli,
et qu’il a été ressuscité le troisième jour, selon les écritures;
et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze.
Ensuite il a été vu de plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont demeurés en vie jusqu’à présent,
mais quelques-uns aussi se sont endormis.
Ensuite il a été vu de Jacques, puis de tous les apôtres.
1 Corinthiens 15:3-7 a été appelé « notre perle de grand prix », car ces versets contiennent l’essence de l’Évangile et le socle historique du christianisme. Ce crédo a probablement été donné à Paul entre sa conversion en 33-34 après J-C et sa visite à Jérusalem en 36-37, quand il a passé deux semaines avec Pierre et Jacques. Selon le bibliste James D. G. Dunn dans son livre Jesus Remembered, « Cette tradition, nous pouvons en être tout à fait sûrs, a été formulée comme une tradition dans les mois qui ont suivi la mort de Jésus ».
Ces croyances expriment clairement la haute christologie de l’église primitive. Cela veut dire que l’accusation selon laquelle la croyance que Jésus était pleinement divin (la « haute christologie ») a été un développement tardif (et donc peu crédible) est manifestement fausse. Comme l’a écrit Richard Bauckham dans son livre God Crucified, « La première christologie était déjà la plus haute christologie ».
Il y avait des contraintes importantes sur l’embellissement des traditions de Jésus
Les quatre Évangiles ont été rédigés en grec pendant la deuxième moitié du premier siècle. Ceux qui ont eu une expérience directe avec Jésus, y compris les apôtres eux-mêmes, étaient encore en vie pendant la période de rédaction des documents du Nouveau Testament et auraient exercé un contrôle naturel sur toute déviation de la vérité.
Des scribes et copistes ont recopié les textes des Évangiles, d’abord en grec et ensuite dans les langues majeures de l’époque, telles que le syriaque, le copte ou le latin ancien. Aujourd’hui, le Nouveau Testament est l’œuvre la plus attestée de toute l’histoire ancienne (presque 6,000 manuscrits grecs équivalant à 2,6 millions de pages de texte, ainsi que plus de 18,000 manuscrits traduits dans des langues anciennes). Aucune autre œuvre ancienne n’est disponible en autant de copies et de langues. Le tableau ci-dessous met en évidence la très nette supériorité, malheureusement peu connue au-delà de la sphère académique, des manuscrits du Nouveau Testament par rapport au monde littéraire antique.
Le test bibliographique*
Une Vie Solitaire
James Allan Francis (1864-1928)
Voici un homme qui est né dans un village obscur,
l’enfant d’une paysanne.
Il a grandi dans un autre village obscur,
où il a travaillé comme charpentier
jusqu’à l’âge de trente ans.
Ensuite pendant trois ans il était un prédicateur itinérant.
Il n’a jamais écrit de livre.
Il n’a jamais exercé de mandat politique.
Il n’a jamais possédé de maison.
Il n’a jamais fondé de famille.
Il n’est jamais allé à l’université.
Il n’a jamais vécu dans une grande ville.
Il n’a jamais voyagé plus de trois cents kilomètres
de l’endroit où il est né.
Il n’a fait aucune de ces choses qui sont habituellement associées à la grandeur.
Il n’avait d’autre référence que lui-même.
Encore jeune homme, l’opinion publique s’est retournée contre lui.
Ses amis l’ont abandonné.
L’un d’entre eux l’a nié.
Il a été livré à ses ennemis.
Il a subi la moquerie d’un procès.
Il a été cloué à une croix entre deux brigands.
Tandis qu’il mourrait, ses bourreaux ont tiré au sort ses vêtements,
le seul bien qu’il possédait sur terre.
Quand il était mort, il a été descendu de sa croix et mis dans une tombe prêtée,
grâce à la pitié d’un ami.
[Vingt] longs siècles se sont écoulés
et aujourd’hui il est la figure centrale de la race humaine ;
le chef des progrès de l’humanité.
Toutes les armées qui ont jamais marché
toutes les marines qui ont jamais navigué
tous les parlements qui ont jamais siégé,
tous les rois qui ont jamais régné,
mis ensemble,
n’ont influencé la vie humaine sur cette terre
autant que cette seule Vie Solitaire.
Où trouver des renseignements sur la vie de Jésus ?
Les 27 livres individuels qui ensemble composent le Nouveau Testament, ainsi qu’un éventail de sources extra bibliques témoignent de la vie, le ministère, la mort et la résurrection de cet homme extraordinaire, si toutefois il faut l’appeler un homme.
Un éventail de sources extra bibliques
Selon le théologien et spécialiste du Nouveau Testament Gary Habermas, au moins 39 anciennes sources extra bibliques, dont 17 non-chrétiennes, témoignent de plus de 100 détails sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus.
Selon l’apologète Frank Turek, des témoignages datant de moins de 150 ans après la mort de Jésus, par exemple Flavius Josèphe, Tacite, Suétone et Pline le Jeune, confirment ce que l’on trouve dans le Nouveau Testament :
- Jésus a vécu au temps de Tibère César
- Il a vécu une vie vertueuse
- C’était un guérisseur et faiseur de miracles
- Il avait un frère nommé Jacques
- Il a été acclamé comme le Messie
- Il a été crucifié sous Ponce Pilate
- Une éclipse et un tremblement de terre se sont produits lors de sa mort
- Il a été crucifié à la veille de la Pâque juive
- Ses disciples croyaient qu’il était ressuscité
- Ses disciples étaient prêts à mourir pour leur foi
- Le christianisme s’est répandu rapidement
- Les disciples de Jésus reniaient les dieux romains et vénéraient Jésus comme Dieu
Les documents qui composent le Nouveau Testament
À l’origine, il n’y avait pas de « Nouveau Testament », seulement des documents distincts écrits au premier siècle. Clément de Rome fait référence à au moins huit des futurs livres du Nouveau Testament dans ses écrits (95 après J-C), tandis que Polycarpe, un disciple de l’apôtre Jean, reconnaît 15 livres (108 après J-C).
Le canon de Muratori (vers 170 après J-C) énumère 22 des 27 livres du Nouveau Testament déjà considérés comme canoniques. Cela signifie que, à moins de 150 ans de la résurrection de Jésus, l’essentiel du futur Nouveau Testament faisait autorité auprès des premiers chrétiens.
Lorsque le Nouveau Testament a été compilé à la fin du quatrième siècle, l’église a choisi seulement les sources les plus anciennes,celles les plus proches de Jésus et des disciples originaux, laissant de côté les Évangiles apocryphes du deuxième siècle (par exemple, les « Évangiles » de Thomas, de Pierre, de Philippe, etc.).
Comment savoir si le Nouveau Testament est fiable ?
William Lane Craig donne cinq raisons de croire en la fiabilité du Nouveau Testament :
- Les influences légendaires n’ont pas eu le temps de supplanter les faits historiques.
- Les Évangiles ne sont pas analogues aux contes populaires ni aux légendes urbaines.
- La transmission juive des traditions sacrées était très développée et fiable.
- Il y avait des contraintes importantes sur l’embellissement des traditions de Jésus.
- Les évangélistes ont fait leurs preuves en matière de fiabilité historique.
Les influences légendaires n’ont pas eu le temps de supplanter les faits historiques
Ceux qui disent que le Nouveau Testament n’est pas crédible à cause de son âge ignorent un point essentiel : l’écart de temps clé n’est pas l’écart entre la rédaction des documents et aujourd’hui ; c’est l’écart entre la rédaction des documents et les événements dont ils témoignent. Et là le Nouveau Testament n’a rien à envier aux plus grands récits historiques, y compris ceux de nos jours. Feriez-vous confiance à un livre d’histoire sur la deuxième guerre mondiale écrit en 1985 ? Certainement. Alors vous devriez faire tout autant au sujet du Nouveau Testament : la plupart de nos sources primaires pour la vie de Jésus ont été écrites avant l’an 70, soit 40 ans après sa résurrection. Les épîtres de Paul ont été écrites à partir de l’an 48, à la suite de sa conversion vers l’an 33. Sa première lettre aux Corinthiens, écrite vers l’an 53, cite l’Évangile selon Luc (1 Corinthiens 11:23–26). L’Évangile selon Luc s’appuie sur ceux de Matthieu et de Marc comme sources, les situant encore plus tôt.
D’après Frank Turek (Stealing from God), le livre des Actes des Apôtres a été écrit au plus tard en 62 après J-C. Comment peut-on le savoir ? Parce que ce livre raconte la suite de la vie des apôtres après la résurrection de Jésus et raconte dans le détail le ministère de Paul. Or, il se termine avec l’assignation à résidence de Paul à Rome vers l’an 60-62. Il ne mentionne pas sa mort, ni celle de Pierre en l’an 64, ni celle de Jacques le demi-frère de Jésus en l’an 62 (mais il mentionne celle de l’apôtre Jacques le Majeur en l’an 44 et celle du disciple Étienne en l’an 33).
À titre de comparaison, les premières biographies d’Alexandre le Grand datent de 400 ans après sa mort, pourtant les historiens classiques les considèrent comme dignes de confiance. Les légendes sur Alexandre ne sont apparues qu’après plusieurs siècles, ce qui montre que les légendes mettent un temps considérable à remplacer l’histoire réelle.
Les Évangiles ne sont pas analogues aux contes populaires ni aux légendes urbaines
Les récits évangéliques concernent des personnes réelles, des événements réels et des lieux réels. Plus de 30 personnes mentionnées dans les documents du Nouveau Testament ont été vérifiées par des écrivains anciens non-chrétiens et validées par des découvertes archéologiques. Depuis la parution en 2006 du livre Jesus and the Eyewitnesses écrit par le bibliste et théologien Richard Bauckham, un véritable changement de paradigme s’est opéré au sein de la recherche biblique : au lieu de la vue consensuelle selon laquelle les traditions concernant Jésus avaient été conservées et transmises de façon anonyme jusqu’à la rédaction des Évangiles, le livre affirme que, au contraire, les Évangiles sont basées très étroitement sur les expériences vécues de témoins oculaires connus et souvent nommés.
Nous avons beaucoup plus d’informations historiques sur Jésus provenant de sources anciennes que nous n’en avons pour la plupart des grandes figures de l’antiquité, y compris l’empereur romain Tibériade, la personne la plus célèbre du monde à la même époque que Jésus. Avoir même un Évangile écrit sur un simple prédicateur galiléen avec un ministère de trois ans serait assez surprenant, pourtant nous avons quatre Évangiles indépendants, en plus des 23 autres livres du Nouveau Testament.
La transmission juive des traditions sacrées était très développée et fiable
Le taux d’alphabétisation du monde antique était très faible et l’Israël du 1er siècle après J-C n’était pas une exception. Néanmoins, le peuple juif avait une longue et riche tradition orale et était habitué à mémoriser et à conserver de longs passages des Écritures dès le plus jeune âge. De la même façon, les premiers chrétiens ont résumé leurs croyances sous la forme de crédos qui pouvaient être facilement mémorisés et partagés.
Les premiers crédos chrétiens établissent les faits fondamentaux de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus dans un format court et mémorable. Ils sont antérieurs aux livres du Nouveau Testament et sont souvent cités dans les lettres de Paul. Selon Gary Habermas, les crédos sont extrêmement précoces (avant la conversion de Paul en 33-34 après J-C). Certaines datent de seulement quelques années, voire quelques mois, de la crucifixion.
Exemples : 1 Corinthiens 15:3-7 ; 1 Corinthiens 11:23-29 ; 1 Corinthiens 8:6; Actes 2:22-36 ; Romains 1:3-4 ; Romains 4:25 ; Romains 10:9 ; Philippiens 2:6-11 ; Hébreux 1:3 ; 1 Timothée 3:16 ; 2 Timothée 14:11-13.
1 Corinthiens 15:3-7
Car je vous ai communiqué avant toutes choses ce que j’ai aussi reçu,
que Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures,
et qu’il a été enseveli,
et qu’il a été ressuscité le troisième jour, selon les écritures;
et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze.
Ensuite il a été vu de plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont demeurés en vie jusqu’à présent,
mais quelques-uns aussi se sont endormis.
Ensuite il a été vu de Jacques, puis de tous les apôtres.
1 Corinthiens 15:3-7 a été appelé « notre perle de grand prix », car ces versets contiennent l’essence de l’Évangile et le socle historique du christianisme. Ce crédo a probablement été donné à Paul entre sa conversion en 33-34 après J-C et sa visite à Jérusalem en 36-37, quand il a passé deux semaines avec Pierre et Jacques. Selon le bibliste James D. G. Dunn dans son livre Jesus Remembered, « Cette tradition, nous pouvons en être tout à fait sûrs, a été formulée comme une tradition dans les mois qui ont suivi la mort de Jésus ».
Ces croyances expriment clairement la haute christologie de l’église primitive. Cela veut dire que l’accusation selon laquelle la croyance que Jésus était pleinement divin (la « haute christologie ») a été un développement tardif (et donc peu crédible) est manifestement fausse. Comme l’a écrit Richard Bauckham dans son livre God Crucified, « La première christologie était déjà la plus haute christologie ».
Il y avait des contraintes importantes sur l’embellissement des traditions de Jésus
Les quatre Évangiles ont été rédigés en grec pendant la deuxième moitié du premier siècle. Ceux qui ont eu une expérience directe avec Jésus, y compris les apôtres eux-mêmes, étaient encore en vie pendant la période de rédaction des documents du Nouveau Testament et auraient exercé un contrôle naturel sur toute déviation de la vérité.
Des scribes et copistes ont recopié les textes des Évangiles, d’abord en grec et ensuite dans les langues majeures de l’époque, telles que le syriaque, le copte ou le latin ancien. Aujourd’hui, le Nouveau Testament est l’œuvre la plus attestée de toute l’histoire ancienne (presque 6,000 manuscrits grecs équivalant à 2,6 millions de pages de texte, ainsi que plus de 18,000 manuscrits traduits dans des langues anciennes). Aucune autre œuvre ancienne n’est disponible en autant de copies et de langues. Le tableau ci-dessous met en évidence la très nette supériorité, malheureusement peu connue au-delà de la sphère académique, des manuscrits du Nouveau Testament par rapport au monde littéraire antique.
Le test bibliographique*
Auteur |
Œuvre |
Date de composition |
Manuscrit complet le plus ancien |
Intervalle de temps |
Nombre de manuscrits (complets + fragments) |
Homère |
Iliade |
800 avant J-C |
400 avant J-C |
~400 ans |
1,757 |
Sophocle |
Tragédies |
496-406 avant J-C |
3ème siècle avant J-C |
~150 ans |
193 |
Hérodote |
Histoires |
480-425 avant J-C |
10ème siècle ap. J-C |
~1,350 ans |
109 |
Platon |
Tétralogies |
400 avant J-C |
895 après J-C |
~1,300 ans |
210 |
Démosthène |
Discours |
300 avant J-C |
1100 après J-C |
~1,400 ans |
340 |
Tite-Live |
L’Histoire de Rome |
59 av. J-C - 17 ap. J-C |
5ème siècle ap. J-C |
~400 ans |
150 |
Tacite |
Annales |
100 après J-C |
850 après J-C |
~750 ans |
31 |
- |
Nouveau Testament |
50-100 après J-C |
325 ap. J-C (complet) 125 ap. J-C (fragment) |
~250 ans ~50 ans |
~5,800 (grec) + >18,000 (autres langues) |
*Source : Clay Jones
Il est alors évident que, comparé aux données dont disposent les spécialistes des œuvres classiques grecques ou latines, les spécialistes du Nouveau Testament se retrouvent face à un véritable embarras de richesses. Ainsi, ne pas considérer le Nouveau Testament comme une source fiable nous obligerait par impartialité intellectuelle à rejeter toutes les œuvres de l’antiquité, car leurs textes sont moins certains que ceux du Nouveau Testament.
Il est alors évident que, comparé aux données dont disposent les spécialistes des œuvres classiques grecques ou latines, les spécialistes du Nouveau Testament se retrouvent face à un véritable embarras de richesses. Ainsi, ne pas considérer le Nouveau Testament comme une source fiable nous obligerait par impartialité intellectuelle à rejeter toutes les œuvres de l’antiquité, car leurs textes sont moins certains que ceux du Nouveau Testament.
« Lorsque les sceptiques disent que nous ne pouvons revenir au texte original parce que nous n’avons pas les manuscrits originaux, ils n’ont généralement jamais examiné les textes de la littérature gréco-romaine. S’ils ont raison, que nous ne pouvons revenir au Nouveau Testament, autant dire adieu au monde antique. Si nous devons être sceptiques au sujet du Nouveau Testament, nous devrions l’être mille fois plus au sujet des écrits gréco-romains. »
Daniel Wallace, The God Who Speaks
L’abondance des manuscrits néotestamentaires nous permet de comparer et de confirmer que les textes du Nouveau Testament d’aujourd’hui sont presque identiques aux textes originaux. En outre, la vaste majorité des variantes textuelles que l’on trouve entre les différents manuscrits concerne l’orthographe, la grammaire ou le style. Selon l’historien et exégète Léon Vaganay, même parmi les variantes les plus importantes, « il n’en est aucune qui atteigne la substance du dogme chrétien » (Initiation à la critique textuelle néotestamentaire).
Si corruption délibérée du texte il y avait, celle-ci aurait obligatoirement été faite très tôt (malgré les témoins oculaires et les apôtres encore en vie) et inclure tous les manuscrits pour éviter la détection. Est-ce probable ? Pas du tout.
Certains pourraient objecter qu’il y a plusieurs siècles d’écart entre les premiers manuscrits néotestamentaires complets et les autographes (les originaux). Mais il ne faut pas oublier les pères de l’Église du 1er, 2e et 3e siècles qui ont largement cité les textes du Nouveau Testament dans leurs nombreux écrits, établissant une chaîne de garde entre le moment où les Évangiles ont été écrits et les premiers manuscrits complets que nous avons.
« Outre les preuves textuelles tirées des manuscrits grecs du Nouveau Testament et des premières versions, le critique textuel a accès aux nombreuses citations scripturaires incluses dans les commentaires, sermons et autres traités écrits par les premiers pères de l’Église. En effet, ces citations sont si nombreuses que si toutes les autres sources de notre connaissance des textes du Nouveau Testament étaient détruites, elles suffiraient à elles seules à reconstruire pratiquement tout le Nouveau Testament. »
Bruce Metzger et Bart Ehrman, The Text of the New Testament
Les évangélistes ont fait leurs preuves en matière de fiabilité historique
Partout où les évangélistes peuvent être contre vérifiés, ils se révèlent être de la plus haute exactitude historique. Les quatre Évangiles et le livre des Actes racontent un large éventail de faits vérifiables, y compris les noms, les dates, les spécificités culturelles, les détails géographiques, la topographie locale et les conditions météorologiques, les coutumes, les opinions, et même les idiomes hébraïques et syriaques les reliant à leurs auteurs traditionnels.
Le célèbre archéologue Sir William Ramsay a passé 20 ans à retracer et à enquêter sur les voyages et les écrits de Luc et de Paul ; à sa propre surprise, ils ont résisté à son scepticisme. Il a conclu : « Vous pouvez pousser les paroles de Luc au-delà de celles de tout autre historien, et elles supportent l’examen le plus approfondi et le traitement le plus dur […] Luc devrait être placé avec les plus grands historiens. » – The Bearing of Recent Discovery on the Trustworthiness of the New Testament
« Si Jésus est la Parole qui est co-éternelle avec Dieu, et celui qui est venu sauver le monde, alors la question de la fiabilité des Évangiles n’est pas une simple question d’intérêt historique. Si l’image de Jésus dans les Évangiles est fondamentalement vraie, elle exige logiquement que nous renoncions à la possession de notre vie pour servir Jésus-Christ, qui a dit à plusieurs reprises dans chaque Évangile : “Suis-moi.” »
Peter J. Williams, Les Évangiles sont-ils fiables ?
OBJECTION
Jésus aurait-il pu être simplement un grand philosophe et maître moral qui n’a jamais fait la moindre revendication divine ?
Jésus aurait-il pu être simplement un grand philosophe et maître moral qui n’a jamais fait la moindre revendication divine ?
La réponse courte : non.
La réponse longue : non, et nous allons voir pourquoi. Tout d’abord, les quatre Évangiles témoignent des faits suivants :
- Jésus a explicitement enseigné qu’il était le Messie attendu par le peuple juif depuis des siècles, le Fils de l’homme prophétique et le Fils de Dieu.
- Jésus a implicitement montré ces mêmes choses à travers son enseignement et son comportement.
Deuxièmement, les premiers chrétiens adoraient Jésus comme Dieu. Pourquoi des Juifs résolument monothéistes attribueraient-ils la divinité à un homme, surtout s’il ne prétendait jamais être divin ?
Regardons ces points de plus près :
Les titres de Jésus
Messie
Les livres de l’Ancien Testament, de la Genèse à Malachie, témoignent de très nombreuses prophéties messianiques révélées des centaines voire des milliers d’années avant l’époque de Jésus.
Ces prophéties ont prédit que le Messie du peuple juif serait de la descendance d’une femme (Genèse 3:15), de la tribu de Juda (Genèse 49:10), de la Maison du roi David (Jérémie 23:5-6, Matthieu 22:42), précédé d’un messager (Malachie 3:1), né à Bethléem (Michée 5:2) d’une vierge (Ésaïe 7.14). Il serait un prophète semblable à Moïse (Deutéronome 18:18), un sacrificateur selon l’ordre de Melchisédech (Psaumes 110:4), un roi (Ésaïe 11:1-4), à la fois homme et Dieu (Esaïe 9:6-7).
Jésus correspond à chacun de ces critères messianiques et bien plus encore : par sa naissance, sa vie, sa mort et sa résurrection Jésus a accompli plus de 300 prophéties. Le célèbre passage du Serviteur de l’Éternel, écrit sept siècles avant la naissance de Jésus, en est particulièrement riche :
Ésaïe 52:13-53:12 |
Voici, mon serviteur prospérera ; il montera, il s’élèvera, il s’élèvera bien haut. De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme, De même il sera pour beaucoup de peuples un sujet de joie ; devant lui des rois fermeront la bouche ; car ils verront ce qui ne leur avait point été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu. Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu’il n’ait point commis de violence et qu’il n’y ait point eu de fraude dans sa bouche. Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains. À cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables. |
Mais, pourraient demander certains, au-delà des prophéties, Jésus se croyait-il le Messie ? La réponse est clairement oui :
- Jésus affirme la déclaration de Pierre : « Tu es le Messie » (Marc 8:27-30 ; Jean 1:19-27).
- Jésus se réfère à lui-même comme l’accomplissement de la prophétie messianique (Matthieu 11:2-6 ; Luc 7:19-23).
- Jésus entre à Jérusalem dans une affirmation délibérée de son statut messianique (Marc 11:1-11 ; Jean 12:12-19), accomplissant la prophétie du roi triomphant (Zacharie 9:9).
- Jésus est crucifié avec une inscription placée au-dessus de sa tête : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs » (Jean 19:19 ; Matthieu 27:37; Marc 15:26 ; Luc 23:38).
Fils de l’homme
Souvent mal compris, « Fils de l’homme » est un titre messianique qui apparait dans les écritures hébraïques et notamment la célèbre prophétie de Daniel 7, écrite vers 164 avant J-C :
Daniel 7:13-14 |
Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. |
Jésus se réfère à lui-même comme le Fils de l’homme pas moins de 80 fois dans le Nouveau Testament, citant spécifiquement la prophétie de Daniel à de multiples occasions.
Fils de Dieu
Les quatre Évangiles témoignent de Jésus prétendant explicitement être le Fils de Dieu. Matthieu 11:27 et Luc 10:22 relatent la capacité unique de Jésus à révéler son Père au monde : « Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Il est hautement improbable que les premiers chrétiens inventeraient l’idée que personne ne peut connaître le Fils, surtout après avoir reçu le commandement de Jésus d’aller par tout le monde et de prêcher la bonne nouvelle à toute la création !
Le sentiment de Jésus d’être le Fils unique de Dieu est clairement exprimé dans Marc 13:32. « Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. » Les premiers chrétiens n’auraient aucune raison d’inventer une parole attribuant l’ignorance au Fils.
L’Évangile selon Jean est rempli de références à Jésus comme Fils de Dieu, y compris le verset le mieux connu de tout le Nouveau Testament : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).
Trois en un
Les trois titres christologiques (Fils de l’homme, Messie, Fils de Dieu) se rejoignent lors du procès de Jésus :
Marc 14:60-64 |
Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu de l’assemblée, interrogea Jésus, et dit : « Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ?» Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau, et lui dit : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? » Jésus répondit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. » Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : « Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ? » Tous le condamnèrent comme méritant la mort. |
Les paroles et les actes de Jésus
La pièce maîtresse de la prédication de Jésus était la venue du royaume de Dieu, avec lui-même comme Roi d’Israël : « Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël » (Matthieu 19:28).
Jésus a agi et parlé avec l’autorité divine : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens… mais moi, je vous dis… » (supériorité à la loi de Moïse), ou encore « En vérité, en vérité, je vous dis… » (non pas « ainsi parle l’Éternel », mais « je vous dis »).
Jésus a fait des exorcismes, déclarant : « Mais si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous » (Luc 11:20).
Jésus prétend pardonner les péchés, une autorité réservée à Dieu seul : « Jésus, étant monté dans une barque, traversa la mer, et alla dans sa ville. Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : “Prends courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés” » (Matthieu 9:1-2).
Les miracles de Jésus sont si largement représentés dans toutes les sources évangéliques que même John Meier, le célèbre expert du « Jésus historique », a conclu que les miracles et les guérisons de Jésus avaient « autant de corroboration historique que presque toute autre affirmation que nous pouvons faire sur le Jésus de l’histoire » (Un certain Juif : Jésus - tome 2 Les données de l’histoire).
Jésus a enseigné que les attitudes des gens envers Lui-même détermineraient comment Dieu les jugerait : « Je vous le dis, quiconque se déclarera publiquement pour moi, le Fils de l'homme se déclarera aussi pour lui devant les anges de Dieu ; mais celui qui me reniera devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu » (Luc 12:8-9).
L’adoration de Jésus en tant que divinité
Il fut un temps que des spécialistes de la critique accusaient l’Église chrétienne d’avoir manipulé les propos de Jésus inscrits dans les traditions afin de lui faire porter des titres christologiques que Jésus lui-même n’aurait jamais endossés. Mais il a été démontré que ce genre de scepticisme ne résiste pas à l’examen :
Les Épîtres
La toute première lettre de l’apôtre Paul, écrite en 48 après J-C à la jeune Église de Galatie, affirme dès son ouverture la divinité du Christ : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » (Galates 1 :3-5).
Les sermons
Mais nous n’avons pas besoin de chercher aussi « loin » de la crucifixion que l’an 48 pour trouver la preuve que les premiers chrétiens vénéraient le Christ divin. Le premier sermon prêché par Pierre 50 jours après la crucifixion est rempli de références à la divinité de Jésus : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).
Les crédos
Comme nous l’avons vu, les premiers crédos conservaient le socle de croyances de ces adeptes de la Voie, avec la divinité de Jésus en tant que clé de voûte : « Pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui tout existe et par qui nous sommes » (1 Corinthiens 8:6).
Les martyrs
Étienne, le premier martyr chrétien, a été lapidé pour avoir prêché la bonne nouvelle de Jésus, déclarant devant le Grand-Conseil de Jérusalem : « Ô vous hommes obstinés qui, comme de véritables incirconcis, gardez votre cœur et vos oreilles fermés, vous résistez toujours à l’Esprit Saint ! Vous ressemblez bien à vos ancêtres ! Y a-t-il un seul prophète que vos ancêtres n’aient pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient la venue du seul Juste. Et vous, maintenant, vous l’avez trahi et assassiné ! » (Actes 7:51-52).
La crucifixion elle-même
Mais la meilleure réfutation de l’argument des sceptiques est aussi la plus évidente : les revendications divines de Jésus étaient la raison même de sa crucifixion. Les autorités juives ont trouvé ses paroles tellement blasphématoires qu’elles ont cherché à le mettre à mort presque dès le début de son ministère (Jean 5:16-18). Ce n’est pas Pilate qui a voulu la mort de Jésus ; Pilate l’a trouvé innocent et s’en est fameusement lavé les mains (Matthieu 27:24). Non, les chefs des prêtres et les responsables du peuple juif l’ont voulue. Pourquoi ? Parce que Jésus a revendiqué les titres christologiques maintes fois, scellant son destin en répondant par l’affirmative à la question clé de son procès : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? ».
Nous n’avons donc aucune raison d’imaginer que les premiers chrétiens ne croyaient pas au Christ divin – bien au contraire.
« Un homme qui ne serait qu’un homme et qui tiendrait les propos que tenait Jésus ne serait pas un grand professeur de morale. Ce serait soit un fou – tel l’individu affirmant qu’il est un œuf poché – soit le démon des enfers. Il vous faut choisir : ou bien cet homme était et reste le Fils de Dieu, ou bien il ne fut rien d’autre qu’un aliéné ou pire encore. Vous pouvez l’enfermer comme fou, lui cracher au visage et le tuer comme un démon ; ou, au contraire, vous jeter à ses pieds et l’appeler Seigneur et Dieu. Mais ne vous laissez pas entraîner à favoriser ce non-sens, à savoir qu’il est un grand maître issu de l’humanité. Il ne nous a pas laissé cette possibilité. Il n’a pas eu cette intention. »
C. S. Lewis, Les Fondements du christianisme
OBJECTION
Les revendications extraordinaires exigent des preuves extraordinaires !
Où est la preuve que Jésus est ressuscité d’entre les morts ?
Les revendications extraordinaires exigent des preuves extraordinaires !
Où est la preuve que Jésus est ressuscité d’entre les morts ?
Les preuves en faveur de la résurrection de Jésus sont fortes et nombreuses. Citons-en quatre :
- Le tombeau vide
- Les apparitions post-mortem
- La croyance des disciples en la résurrection de Jésus
- L’émergence et la survie de l’Église
Nous allons les examiner un à un :
Le tombeau vide
La découverte du tombeau vide de Jésus est rapportée de façon indépendante dans des sources très anciennes. Les quatre évangélistes se sont appuyés sur des sources indépendantes ; les variations subtiles entre les Évangiles sont caractéristiques de témoignages oculaires et, loin de remettre en cause la crédibilité des Évangiles, servent au contraire à la renforcer.
Le tombeau n’a pas été découvert par les Douze, mais par des femmes. Dire que des femmes étaient les témoins principaux est extrêmement surprenant compte tenu du faible statut social des femmes et de leur incapacité à servir de témoins légaux dans le judaïsme du premier siècle ! Leur témoignage n’aurait jamais été enregistré, sans parler de l’embarras profond qu’auraient subi les Douze en reconnaissant n’avoir pas été les premiers à découvrir le tombeau vide… à moins que ce ne soit vrai.
La première réponse des autorités juives à l’annonce de la résurrection de Jésus (« les disciples ont volé son corps ») confirme que le tombeau était bien vide.
La fiabilité historique du récit funéraire de Jésus soutient le vide du tombeau. L’enterrement de Jésus est l’un des faits les mieux établis à son sujet. Il est rapporté très tôt, dans des sources indépendantes, y compris les quatre Évangiles, les sermons dans le livre des Actes des Apôtres et dans les premiers crédos chrétiens.
L’emplacement de la tombe était connu et sa nature vide était facilement vérifiable. En tant que membre du sanhédrin juif qui a condamné Jésus, Joseph d’Arimathie, l’homme qui a prêté son propre tombeau à Jésus, est très peu susceptible d’être une invention chrétienne.
Les experts du Nouveau Testament soutiennent de plus en plus le récit biblique du tombeau vide.
Dans une étude bibliographique de plus de 2,000 publications sur la résurrection en anglais, français et allemand depuis 1975, Gary Habermas a constaté que 75 % acceptaient l’historicité de la découverte du tombeau vide (Experiences of the Risen Jesus: The Foundational Historical Issue in the Early Proclamation of the Resurrection).
Les apparitions post-mortem
Dans sa première lettre à l’église de Corinth, Paul écrit que Jésus est apparu aux 12 disciples, à Pierre, à plus de 500 frères à un moment donné, « dont la plupart sont encore vivants » à Jacques et à « tous les apôtres », ainsi qu’à lui-même (1 Corinthiens 15:5-8) :
- Les 12 : l’apparition de Jésus aux Douze est celle qui est la mieux attestée.
- Pierre : Paul a passé deux semaines avec Pierre à Jérusalem vers l’an 36, trois ans après sa conversion. Pendant son séjour, il a également fait la connaissance de Jacques, le demi-frère de Jésus.
- Les 500 : Paul avait clairement un contact personnel avec ces témoins. En mentionnant que la plupart des 500 étaient encore en vie, cette inclusion était probablement une invitation à les interroger.
- Jacques : l’apparition de Jésus à son jeune demi-frère, qui ne croyait pas en lui de son vivant, est la seule explication plausible de la conversion soudaine de Jacques, de son endossement ultérieur du rôle de chef de l’église de Jérusalem et de son martyr vers l’an 62. Cette conversion est particulièrement parlante. Que faudrait-il pour que vous croyiez que votre demi-frère exécuté était le Fils de Dieu, et que vous en soyez tellement convaincu(e) que vous en iriez jusqu’à la mort ?
- Paul : l’apparition de Jésus à Paul est rapportée dans le livre des Actes 9:1-9 et apparaît souvent dans ses lettres. Paul a subi une transformation de 180 degrés, passant d’un pharisien et persécuteur vicieux des chrétiens à un apôtre ardent et le premier théologien du christianisme. Paul a abandonné « la belle vie » en échange de la pauvreté, de l’emprisonnement, de la souffrance et du martyre. Certains sceptiques disent que Paul a simplement halluciné, mais une hallucination pourrait-elle réellement expliquer la métamorphose hors pair de Paul ?
Outre les lettres de Paul, les quatre Évangiles fournissent une attestation multiple et indépendante des apparitions post-mortem de Jésus auprès de Pierre, des Douze et des femmes disciples.
Ses apparences étaient de nature physique et corporelle. Jésus fait de la cuisine (Jean 21:5-10), mange (Luc 24:41–43), touche et peut-être touché (Matthieu 28:9-10). Les Évangiles sont unanimes sur ce point, malgré l’hostilité contextuelle à une telle idée : la mentalité juive avait exclu toute résurrection physique avant la fin du monde, tandis que la mentalité grecque regardait favorablement la mort du corps physique. La dernière chose que la culture hellénistique aurait souhaitée serait la résurrection corporelle d’un défunt. Il n’y a donc aucune raison de supposer que les apparences de Jésus étaient des inventions. D’ailleurs, comme bon nombre d’experts à l’instar du grand théologien et spécialiste du Nouveau Testament N. T. Wright l’ont expliqué, les visions de personnes décédées n’étaient point considérées dans l’Antiquité comme la preuve que ces personnes étaient vivantes, mais justement qu’elles étaient mortes ! Nous pouvons alors écarter tout parallèle avec les récits de personnes endeuillées qui expérimentent des visions de personnes décédées.
Notez également que les apparitions de Jésus (celles qui ont lieu dans le monde physique) ne sont pas la même chose que les visions de Jésus (celles qui ont lieu dans l’esprit). Les apparitions de Jésus ont cessé peu après sa résurrection, tandis que les visions de lui continuaient dans l’église primitive et perdurent même de nos jours. Si les apparitions de Jésus n’étaient que des hallucinations de masse comme le disent certains sceptiques, pourquoi ont-elles cessé ?
La croyance des disciples en la résurrection de Jésus
Presque du jour au lendemain, les disciples autrefois terrifiés et confus se sont métamorphosés en apôtres intrépides et passionnés prêts à mourir pour leur foi en Jésus comme Messie et Fils de Dieu. Seulement quelques semaines après avoir renié Jésus à trois reprises, Pierre a prêché à la foule le jour de la Pentecôte : « C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes tous témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez. Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : “Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.” Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » – Actes 2:32-36
Les disciples étaient convaincus que Dieu avait ressuscité Jésus d’entre les morts. Ni les influences païennes ni les influences juives ne peuvent expliquer cette croyance qui a servi de pivot dans l’émergence du christianisme.
Ni païen
Les dieux païens « morts et ressuscités » (Osiris, Baal…) étaient liés au cycle saisonnier. Les Juifs du premier siècle étaient pleinement conscients de ces divinités saisonnières et les trouvaient répugnantes.
Ni juif
Pour les juifs, la résurrection d’entre les morts était un événement de masse unique à la fin de l’histoire du monde. Il n’était pas question qu’une seule personne soit ressuscitée, manifestement avant la fin des temps. Par ailleurs, les Juifs s’attendaient à ce que leur futur Messie soit un grand guerrier qui triompherait des ennemis d’Israël, pas un prédicateur pacifique qui serait honteusement exécuté en tant que criminel et ressusciterait d’entre les morts. Comme l’observe N. T. Wright : « Si votre Messie préféré s’est fait crucifier, soit vous rentriez chez vous, soit vous vous trouviez un nouveau Messie. »
Enfin, malgré les explications que Jésus leur avait données avant sa mort, les disciples ne s’attendaient point à sa résurrection. Un bel exemple est celui du futur apôtre Thomas, qui a fameusement déclaré à ses confrères, « Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous, et si je ne mets pas la main dans son côté, je ne croirai pas » (Jean 20:25).
Les explications alternatives aux croyances des disciples sont facilement écartées :
Les disciples ont dérobé le corps
Seraient-ils prêts à prêcher passionnément et à mourir violemment pour une fraude qu’ils auraient eux-mêmes commise ?
D’autres personnes ont dérobé le corps
Un corps manquant ne conduirait jamais les disciples à conclure que Jésus avait été ressuscité des morts ; cela était sûrement la dernière chose dans leur esprit.
La mort apparente
Les chances qui quiconque réussisse à survivre à une flagellation romaine, une crucifixion, une percée de lance et un ensevelissement prolongé sont absolument zéro, sans imaginer un tel survivant d’être physiquement capable d’enlever une pierre tombale et ensuite convaincre ses disciples d’être en pleine forme !
L’émergence et la survie de l’Église
Contre toute attente
Depuis ses humbles origines dans la Palestine du 1er siècle, le christianisme est devenu la plus grande religion du monde, pratiquée par près de 2,4 milliards de personnes. Beaucoup d’autres prophètes et enseignants dans l’Antiquité ont fondé de nouvelles religions, mais celles-ci se sont éteintes. Si la résurrection n’est pas vraie, comment expliquer le phénomène qu’est l’Église ?
Comme une traînée de poudre
D’une première communauté d’environ 1 000 personnes en l’an 40, le christianisme avait atteint 5 à 6 millions en l’an 300. L’empereur romain lui-même (Constantin) s’est converti au christianisme en 312 après J-C, une belle justice poétique, compte tenu que ce même régime a tué Jésus au départ.
« Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Ph 1:21)
Les premiers chrétiens ont été violemment persécutés, en particulier sous les empereurs romains Néron (54-68 après J-C), Domitien (81-96 après J-C) et Dioclétien (284-305 après J-C), et pourtant l’Église a prospéré (ce même phénomène peut être observé aujourd’hui dans les pays où les chrétiens sont particulièrement persécutés). Qu’est-ce qui pourrait expliquer une foi suffisamment solide pour que des personnes rationnelles entrent dans une arène romaine, accueillies par le rugissement des lions et les railleries de la foule, certaines de subir une mort sanglante… et de le faire comme si elles allaient au ciel, joyeuses, le visage serein ?
N’oubliez pas qu’il y a une différence importante entre les martyrs de l’Église primitive et les kamikazes contemporains. Ces derniers meurent pour ce qu’ils croient être vrai. Les premiers disciples de Jésus-Christ sont morts pour ce qu’ils savaient être vrai, les suivants par le désir de suivre l’exemple du Christ lui-même : « Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne » (Romains 6:5).
Pour résumer :
- Nous avons regardé les paroles et les actes de Jésus de Nazareth.
- Nous avons regardé la fiabilité des Évangiles.
- Nous avons regardé le récit du tombeau vide.
- Nous avons regardé la métamorphose des disciples de Jésus après sa mort.
- Nous avons regardé l’émergence et la croissance spectaculaire de l’Église dans un contexte hostile.
- Nous avons regardé les contre-arguments et les objections majeures.
Nous sommes désormais face à une décision : la résurrection de Jésus est-elle un fait ou un fantasme ?
Conclusion
Par sa nature, un miracle ne peut être prouvé empiriquement. Mais qu’à cela ne tienne. La quantité et la qualité des arguments en faveur de la résurrection de Jésus, fortement appuyés par la quantité et la qualité des arguments en faveur de l’existence de Dieu, constituent une véritable montagne de preuves dont le poids exige un verdict :
Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts, justifiant toutes ses revendications.
Par sa nature, un miracle ne peut être prouvé empiriquement. Mais qu’à cela ne tienne. La quantité et la qualité des arguments en faveur de la résurrection de Jésus, fortement appuyés par la quantité et la qualité des arguments en faveur de l’existence de Dieu, constituent une véritable montagne de preuves dont le poids exige un verdict :
Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts, justifiant toutes ses revendications.
« Aucune autre explication n’a été donnée, en deux mille ans de scepticisme narquois, à l’égard du témoignage chrétien, qui puisse expliquer de façon satisfaisante comment le tombeau est devenu vide, comment les disciples sont venus à croire en la divinité de Jésus, et comment leur vie et leur vision du monde ont été transformées. Les récits alternatifs sont remarquablement peu convaincants ; j’en ai lu la plupart, et beaucoup d’entre eux sont risibles. »
N. T. Wright, Surpris par l’espérance