Raisons de Croire
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L'argument téléologique
En considérant l’univers dans son immensité, on ne peut que s’émerveiller de l’existence de la vie.
Quelles conditions permettent que la vie existe ? Qu’est-ce qui peut expliquer l’ajustement très fin de ces conditions ?
S’appuyant sur les découvertes scientifiques des dernières décennies, l’argument téléologique nous révèle la précision spectaculaire du réglage de l’univers et nous démontre que ce réglage précis a une explication évidente.
Quelles conditions permettent que la vie existe ? Qu’est-ce qui peut expliquer l’ajustement très fin de ces conditions ?
S’appuyant sur les découvertes scientifiques des dernières décennies, l’argument téléologique nous révèle la précision spectaculaire du réglage de l’univers et nous démontre que ce réglage précis a une explication évidente.
L’ARGUMENT TELEOLOGIQUE
La vie est-elle le résultat d’une série de coïncidences heureuses sur fond d’un univers éternel ? À la lumière des découvertes révélant un ajustement des paramètres cosmologiques d’une finesse et d’une exactitude frôlant l’impossible, l’hypothèse du dessein intelligent ne peut plus être ignorée… hormis pour des raisons idéologiques.
« Fine tuning »
L’argument téléologique est ainsi nommé car il est question de la téléologie, un terme qui vient du grec telos, signifiant « objectif » ou « dessein ». L’idée de cet argument est que l’apparence d’un dessein dans la nature – par exemple l’ordre, la complexité ou la fonctionnalité d’organismes vivants – implique un concepteur car le dessein ne saurait être ni spontané ni arbitraire.
L’argument téléologique applique ce principe à l’univers entier. L’univers est réglé et maintenu en fonctionnement via de nombreux paramètres fragiles et précis, mais la communauté scientifique ne s’attendait pas à la découverte depuis une cinquantaine d’années du niveau stupéfiant de précision des conditions initiales et des constantes physiques permettant l’existence de la vie. Aujourd’hui cet ajustement fin (fine tuning en anglais) est un fait bien établi qui s’étend à tous les domaines scientifiques, de l’infiniment grand (la cosmologie) à l’infiniment petit (la nanotechnologie). Même l’humble cellule vivante, loin d’être la structure simple que l’on supposait autrefois, s’est avérée être un système d’une complexité extrême, regorgeant de processus d’une efficacité supérieure à nos machines les plus sophistiquées.
Quelles sont les conditions et constantes fondamentales dont le réglage est si fin ?
Les constantes fondamentales sont des quantités physiques dont la valeur numérique est fixe et qui apparaissent dans les expressions mathématiques des lois qui régissent l’univers, comme la constante gravitationnelle (G) ou la constante cosmologique (Λ). Ces 26 constantes ne peuvent pas être calculées. Elles ne sont pas déterminées par les lois elles-mêmes. Elles font partie du tissu de l’univers – et ce, depuis ses tout premiers instants. De la même manière, les conditions fondamentales sont indépendantes des lois de la nature et sont présentes dans l’univers depuis le départ, par exemple le rapport de la masse du proton à celle de l’électron ou la vitesse de la lumière.
L’univers est si finement réglé qu’il aurait suffi que l’une de ces constantes ou quantités soit légèrement différente pour que l’univers soit totalement hostile à la vie. Mais pas que. Une variation même infinitésimale de la valeur des constantes physiques ou des conditions initiales du Big Bang aurait compromis non seulement l’existence de la vie mais aussi celle des planètes, des étoiles et même des éléments chimiques.
Devant une telle perfection du réglage des innombrables conditions permettant à la vie d’exister dans notre univers, on peut légitimement s’attendre à trouver une explication. Et puisque, selon le Principe de Raison Suffisante, tout ce qui existe doit avoir une raison de son existence, l’ajustement fin de l’univers a bien une explication. Mais alors, que pourrait-elle être ?
Trois explications possibles
Comme l’illustre si bien la fameuse analogie horlogère de William Paley, l’ajustement précis de l’univers nous pousse à choisir entre trois explications potentielles :
La nécessité physique ?
Sûrement pas ! Au contraire, compte tenu du réglage précis des constantes physiques et conditions initiales de création de l’univers, dont on ne peut faire varier la valeur ne serait-ce que d’un iota sans compromettre l’existence des étoiles, des éléments lourds et donc de la vie, un univers inanimé voire hostile – ou bien aucun univers du tout – est infiniment plus probable qu’un univers permettant la vie.
Le hasard ?
Une impossibilité statistique ou probabilité négligeable est une probabilité qui, bien que pas vraiment impossible, est tout de même si faible qu’elle ne mérite pas d’être mentionnée dans un argument rationnel et raisonnable. Le nombre 10⁵⁰ (c’est-à-dire une chance sur 1 suivi de 50 zéros) est souvent cité comme la limite à partir de laquelle une probabilité devient négligeable. Ce chiffre vient du mathématicien français Émile Borel (1871-1956) dont les travaux sur le principe des probabilités négligeables ont mené à la formulation de ce qu’il appelle la « loi fondamentale et unique du hasard » selon laquelle « les phénomènes extrêmement improbables ne se produisent jamais ». On ne peut qu’être d’accord quand on considère que la probabilité de gagner le super jackpot d’EuroMillions en mai 2022 était d’une chance sur 140 millions – petit joueur (très, très petit) à côté d’une chance sur 10⁵⁰.
Maintenant, considérons l’hypothèse du hasard comme explication du réglage fin de l’univers. Le mathématicien et physicien Roger Penrose, lauréat 2020 du prix Nobel de physique, estime que la probabilité que la condition initiale de faible entropie de notre univers vienne à paraître par hasard est au moins aussi faible qu’un sur 10¹⁰⁽¹²³⁾ si l’on veut que notre univers existe. Autrement dit, une chance sur 10000000000¹²³. Ce nombre est inconcevablement grand. À titre de comparaison :
Tous ces nombres dépassent l’imagination tellement ils sont grands. Et pourtant, ils ne sont que de la poussière à côté du « nombre de Penrose ». Et n’oublions pas que l’état spécial de faible entropie de notre univers au moment du Big Bang ne constitue qu’une des conditions initiales de création de l’univers. Alors, même si le hasard suffisait pour expliquer le niveau d’entropie, quid de toutes les autres constantes et conditions dont le réglage est inconcevablement fin ?
Certains partisans de l’hypothèse du hasard se sont alors tournés vers l’idée d’un multivers composé d’une infinité d’univers parallèles possédant toutes les combinaisons possibles de constantes physiques et de conditions initiales jusqu’à arriver à la bonne. Le multivers a donné lieu à l’élaboration de toutes sortes de scénarios pour le moins fantaisistes – d’univers-îlots aux bébés univers en passant par la mousse quantique – dans le but d’éviter le principe créateur… mais est-ce vraiment de la science ? On ne peut que s’émerveiller de la foi (oui, la foi) de certains scientifiques qui, tout en rejetant Dieu, épousent avec enthousiasme l’idée d’un mécanisme mystérieux qui génère éternellement des univers-bulles dont il n’existe le moindre soupçon de preuve, ignorant totalement (tant qu’à faire) le principe de simplicité qu’est le rasoir d’Ockham !
Soyons raisonnables : qu’un univers existe du tout est déjà hautement improbable. Mais qu’un univers propice à la vie existe est infiniment plus improbable encore. On peut légitimement s’étonner du fait de croiser son voisin au supermarché lors d’un voyage à l’autre bout du monde, qualifiant cela d’une coïncidence invraisemblable, mais la probabilité que l’univers qui existe soit en même temps un univers qui permette la vie est si infime que l’hypothèse du hasard est non seulement invraisemblable, mais tout simplement absurde.
Une conception intelligente ?
Revenons à l’analogie horlogère de William Paley. Imaginez que vous vous promenez sur une plage. Le soleil brille, vous admirez la beauté de l’eau turquoise… et puis soudainement, vous marchez sur un objet. Vous vous penchez pour le ramasser. C’est une montre gousset. Vous l’examinez de plus près. Elle marche. Vous voyez ses rouages qui se tournent, ses aiguilles qui avancent, vous entendez son doux tic-tac. Alors vous vous demandez d’où vient cette merveille. Est-elle tombée toute faite du ciel ? Est-elle le produit inévitable de la lente marche du temps ? Ou est-elle l’œuvre d’une intelligence dotée de la capacité et de la volonté de la concevoir ? Comme l’a si bien exprimé Voltaire, « L’univers m’embarrasse et je ne puis songer / Que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger » (Les Cabales).
Faisant allusion à cet argument, le biologiste et célèbre athée Richard Dawkins a nommé son ouvrage sur l’évolution par sélection naturelle L’horloger aveugle. Pourtant, depuis la publication de ce livre en 1986, son auteur semble lui-même avoir évolué ; en discutant de l’argument téléologique en tant qu’invité sur le plateau de l’émission « The Big Conversation » au mois de mai 2022, il a avoué, « Si quelqu’un pouvait me convaincre du besoin d’un Dieu, ce serait [dans ce domaine-là] ».
« Fine tuning »
L’argument téléologique est ainsi nommé car il est question de la téléologie, un terme qui vient du grec telos, signifiant « objectif » ou « dessein ». L’idée de cet argument est que l’apparence d’un dessein dans la nature – par exemple l’ordre, la complexité ou la fonctionnalité d’organismes vivants – implique un concepteur car le dessein ne saurait être ni spontané ni arbitraire.
L’argument téléologique applique ce principe à l’univers entier. L’univers est réglé et maintenu en fonctionnement via de nombreux paramètres fragiles et précis, mais la communauté scientifique ne s’attendait pas à la découverte depuis une cinquantaine d’années du niveau stupéfiant de précision des conditions initiales et des constantes physiques permettant l’existence de la vie. Aujourd’hui cet ajustement fin (fine tuning en anglais) est un fait bien établi qui s’étend à tous les domaines scientifiques, de l’infiniment grand (la cosmologie) à l’infiniment petit (la nanotechnologie). Même l’humble cellule vivante, loin d’être la structure simple que l’on supposait autrefois, s’est avérée être un système d’une complexité extrême, regorgeant de processus d’une efficacité supérieure à nos machines les plus sophistiquées.
Quelles sont les conditions et constantes fondamentales dont le réglage est si fin ?
Les constantes fondamentales sont des quantités physiques dont la valeur numérique est fixe et qui apparaissent dans les expressions mathématiques des lois qui régissent l’univers, comme la constante gravitationnelle (G) ou la constante cosmologique (Λ). Ces 26 constantes ne peuvent pas être calculées. Elles ne sont pas déterminées par les lois elles-mêmes. Elles font partie du tissu de l’univers – et ce, depuis ses tout premiers instants. De la même manière, les conditions fondamentales sont indépendantes des lois de la nature et sont présentes dans l’univers depuis le départ, par exemple le rapport de la masse du proton à celle de l’électron ou la vitesse de la lumière.
L’univers est si finement réglé qu’il aurait suffi que l’une de ces constantes ou quantités soit légèrement différente pour que l’univers soit totalement hostile à la vie. Mais pas que. Une variation même infinitésimale de la valeur des constantes physiques ou des conditions initiales du Big Bang aurait compromis non seulement l’existence de la vie mais aussi celle des planètes, des étoiles et même des éléments chimiques.
Devant une telle perfection du réglage des innombrables conditions permettant à la vie d’exister dans notre univers, on peut légitimement s’attendre à trouver une explication. Et puisque, selon le Principe de Raison Suffisante, tout ce qui existe doit avoir une raison de son existence, l’ajustement fin de l’univers a bien une explication. Mais alors, que pourrait-elle être ?
Trois explications possibles
Comme l’illustre si bien la fameuse analogie horlogère de William Paley, l’ajustement précis de l’univers nous pousse à choisir entre trois explications potentielles :
- La nécessité physique
- Le hasard
- Une conception intelligente
La nécessité physique ?
Sûrement pas ! Au contraire, compte tenu du réglage précis des constantes physiques et conditions initiales de création de l’univers, dont on ne peut faire varier la valeur ne serait-ce que d’un iota sans compromettre l’existence des étoiles, des éléments lourds et donc de la vie, un univers inanimé voire hostile – ou bien aucun univers du tout – est infiniment plus probable qu’un univers permettant la vie.
Le hasard ?
Une impossibilité statistique ou probabilité négligeable est une probabilité qui, bien que pas vraiment impossible, est tout de même si faible qu’elle ne mérite pas d’être mentionnée dans un argument rationnel et raisonnable. Le nombre 10⁵⁰ (c’est-à-dire une chance sur 1 suivi de 50 zéros) est souvent cité comme la limite à partir de laquelle une probabilité devient négligeable. Ce chiffre vient du mathématicien français Émile Borel (1871-1956) dont les travaux sur le principe des probabilités négligeables ont mené à la formulation de ce qu’il appelle la « loi fondamentale et unique du hasard » selon laquelle « les phénomènes extrêmement improbables ne se produisent jamais ». On ne peut qu’être d’accord quand on considère que la probabilité de gagner le super jackpot d’EuroMillions en mai 2022 était d’une chance sur 140 millions – petit joueur (très, très petit) à côté d’une chance sur 10⁵⁰.
Maintenant, considérons l’hypothèse du hasard comme explication du réglage fin de l’univers. Le mathématicien et physicien Roger Penrose, lauréat 2020 du prix Nobel de physique, estime que la probabilité que la condition initiale de faible entropie de notre univers vienne à paraître par hasard est au moins aussi faible qu’un sur 10¹⁰⁽¹²³⁾ si l’on veut que notre univers existe. Autrement dit, une chance sur 10000000000¹²³. Ce nombre est inconcevablement grand. À titre de comparaison :
- Le nombre de cellules dans le corps humain est de 10¹³
- Le nombre de grains de sable sur Terre est de 10²¹
- Le nombre d’atomes dans tout l’univers est de 10⁸⁰
Tous ces nombres dépassent l’imagination tellement ils sont grands. Et pourtant, ils ne sont que de la poussière à côté du « nombre de Penrose ». Et n’oublions pas que l’état spécial de faible entropie de notre univers au moment du Big Bang ne constitue qu’une des conditions initiales de création de l’univers. Alors, même si le hasard suffisait pour expliquer le niveau d’entropie, quid de toutes les autres constantes et conditions dont le réglage est inconcevablement fin ?
Certains partisans de l’hypothèse du hasard se sont alors tournés vers l’idée d’un multivers composé d’une infinité d’univers parallèles possédant toutes les combinaisons possibles de constantes physiques et de conditions initiales jusqu’à arriver à la bonne. Le multivers a donné lieu à l’élaboration de toutes sortes de scénarios pour le moins fantaisistes – d’univers-îlots aux bébés univers en passant par la mousse quantique – dans le but d’éviter le principe créateur… mais est-ce vraiment de la science ? On ne peut que s’émerveiller de la foi (oui, la foi) de certains scientifiques qui, tout en rejetant Dieu, épousent avec enthousiasme l’idée d’un mécanisme mystérieux qui génère éternellement des univers-bulles dont il n’existe le moindre soupçon de preuve, ignorant totalement (tant qu’à faire) le principe de simplicité qu’est le rasoir d’Ockham !
Soyons raisonnables : qu’un univers existe du tout est déjà hautement improbable. Mais qu’un univers propice à la vie existe est infiniment plus improbable encore. On peut légitimement s’étonner du fait de croiser son voisin au supermarché lors d’un voyage à l’autre bout du monde, qualifiant cela d’une coïncidence invraisemblable, mais la probabilité que l’univers qui existe soit en même temps un univers qui permette la vie est si infime que l’hypothèse du hasard est non seulement invraisemblable, mais tout simplement absurde.
Une conception intelligente ?
Revenons à l’analogie horlogère de William Paley. Imaginez que vous vous promenez sur une plage. Le soleil brille, vous admirez la beauté de l’eau turquoise… et puis soudainement, vous marchez sur un objet. Vous vous penchez pour le ramasser. C’est une montre gousset. Vous l’examinez de plus près. Elle marche. Vous voyez ses rouages qui se tournent, ses aiguilles qui avancent, vous entendez son doux tic-tac. Alors vous vous demandez d’où vient cette merveille. Est-elle tombée toute faite du ciel ? Est-elle le produit inévitable de la lente marche du temps ? Ou est-elle l’œuvre d’une intelligence dotée de la capacité et de la volonté de la concevoir ? Comme l’a si bien exprimé Voltaire, « L’univers m’embarrasse et je ne puis songer / Que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger » (Les Cabales).
Faisant allusion à cet argument, le biologiste et célèbre athée Richard Dawkins a nommé son ouvrage sur l’évolution par sélection naturelle L’horloger aveugle. Pourtant, depuis la publication de ce livre en 1986, son auteur semble lui-même avoir évolué ; en discutant de l’argument téléologique en tant qu’invité sur le plateau de l’émission « The Big Conversation » au mois de mai 2022, il a avoué, « Si quelqu’un pouvait me convaincre du besoin d’un Dieu, ce serait [dans ce domaine-là] ».
Conclusion
Devant la complexité époustouflante que l’on observe dans notre univers, du plus grand au plus petit, des systèmes célestes aux systèmes moléculaires, de la composition de l’air que nous respirons à la composition de l’eau dont nous dépendons, de la sophistication des mathématiques à la sophistication de chaque cellule vivante, du code chimique au code génétique, et de toute la beauté que cette complexité nous révèle, est-il raisonnable de croire que tout cela existe par nécessité ou par hasard ?
Des trois explications possibles, la plus plausible est de loin celle de la conception intelligente…
et qui dit conception dit Concepteur.
Devant la complexité époustouflante que l’on observe dans notre univers, du plus grand au plus petit, des systèmes célestes aux systèmes moléculaires, de la composition de l’air que nous respirons à la composition de l’eau dont nous dépendons, de la sophistication des mathématiques à la sophistication de chaque cellule vivante, du code chimique au code génétique, et de toute la beauté que cette complexité nous révèle, est-il raisonnable de croire que tout cela existe par nécessité ou par hasard ?
Des trois explications possibles, la plus plausible est de loin celle de la conception intelligente…
et qui dit conception dit Concepteur.
« J’en suis venu à croire que l’univers tire son existence d’une Intelligence infinie. Je crois que les lois complexes qui composent l’univers manifestent ce que les scientifiques appellent la Pensée de Dieu. Je crois que la vie et la reproduction proviennent d’une source divine. Pourquoi crois-je cela, vu que j’ai expliqué et défendu l’athéisme pendant plus d’un demi-siècle ? La réponse brève est celle-ci : c’est l’image du monde, comme je le vois, qui émerge de la science moderne. »
Antony Flew, There Is a God: How the World’s Most Notorious Atheist Changed His Mind